BRAVO à la Re d'avoir relevé le défi du kilomètre vertical de Fully!!! Une folie en miniature après son bel exploit sur la CCC 2010.
mardi 2 novembre 2010
Une Renée à la Verticale à Fully
lundi 4 octobre 2010
ZERMATT
.....Face à un Cervin Majestueux
...Et dans une ambiance super chaleureuses de jour ...comme de nuit, dans le train comme en course.
...Sarah marraine des C'H' est des nôtres, elle passera même largement à l'action sur le terrain montagnard de Zermatt.
Alexandra, Anne de retour, la Re et la Coy sont aussi de la partie.
Le Pretty Woman Shopping in Zermatt..
La soirée disco-bar à la Post
Le dimanche trail (17km 1200D+) to Sunnegga et ses lacs.
La pause chez Vroni le must beautyful bar in the mountain world.
mardi 28 septembre 2010
Fully Sorniot 2010: Une course à faire...et pas que pour des pommes!!!
La vidéo de Fully -Sorniot 2010 par Laurent Horvath. Des images et une lumière magnifiques.
Après un samedi pluvieux. Après avoir essuyé une pluie en venant juste avant le coude du Rhône, le col de Blai est dégagé. C'est bien le seul endroit loin à la ronde!
Le départ est donné à 9h00 alors que le soleil pointe juste derrière la Pierre Avoi. Un soleil présent tout au long du parcours entre vignes, châtaigneraies et sentiers de sous-bois.
Puis une arrivée glaciale dans un décor polaire à la cabane de Sorniot filmée par Michel.
350 coureurs, 2 Cour'Heureuses la Re et la Coy pour leur 3e participation et un immense plaisir. L'accueil incomparable des fullierains et les kilos de pommes du verger à ramener à la maison nous entraînent à revenir chaque dernier dimanche de septembre.
dimanche 12 septembre 2010
LA RE à LA CCC 2010
Une vidéo qui dit tout par elle-même. Encore Merci Laurent.
Bravo et chapeau à la Re, notre Cour'Heureuse extraordinnaire.
mercredi 14 juillet 2010
Anne et les volcans de l'Equateur: OVO CHOC AU SOMMET DU COTOPAXI
Cela fait depuis que je suis en Amérique du Sud que je souhaite absolument gravir un volcan.
Difficile de choisir, au Chili trop touristique et facile, en Bolivie, très technique et j'étais pas dans la saison. Au Pérou trop de belles montagnes à explorer avant de monter un volcan.
Arrivée en Equateur par le sud, je monte la "route des volcans " jusqu'à Quito. Je choisis de grimper le COTOPAXI à 5 894m, 2ème volcan plus haut de l' Equateur, il est encore actif et réputé pour avoir une vue sur toute la chaîne des volcans mais aussi beaucoup de neige et beaucoup de vent....
Le 22 juin ( je ne voulais pas partir le 21 juin, il y avait le match de la Suisse contre le Chili) à 9hoo tapante je suis à l' agence pour toucher mon matériel et faire connaissance avec Georges mon guide. J' ai mon propre matériel de rando mais on me prête en plus un pantalon polaire, un pantalon goretex wind stopper, des gants, une cagoule, un piolet, des crampons, un baudrier et de superbes souliers Coque très lourd violet. Catastrophe, je n' ai pas de chaussettes pour mettre la dedans, les miennes sont vraiment trop fines et rappellez vous mes histoires de chaussettes dans la Cordillère Blanche. J'appelle mon pote de dortoir qui revient de 2 mois de trek il me prête ses chaussettes sales mais ce n' est qu'un détailà mes yeux. Voila je pakte tout ça et on se met en route avec Georges, on prend Vincent en chemin, un camarade de cordée français.
Nous avons seulement 1h00 de marche jusqu' au refuge qui est à 4 800m. En fait pour moi qui viens de Banos cela me fait 3000m de dénivelé en seulement quelques heures. Je me crois bien acclimatée mais arrivée au refuge j'ai la tête qui tourne et des vertiges... suis peut être montée trop vite. Je m' hydrate un max et me concentre... A 17h00 il fait déjà très froid j'ai toutes mes couches y compris le pantalon polaire, il y a du vent, le ciel est dégagé on voit les volcans autour de nous. C est très aride je me crois un peu sur la lune.
Le refuge est très accueillant, la partie commune ressemble beaucoup à nos cabanes de montagne par contre il n' y a pas de gardien, chaque groupe utilise la cuisine on a dû monter notre nourriture, c'est très convivial, suis heureuse de retrouver cette ambiance de cabane. A 19h tout le monde va se coucher sur des espèces d'échaffaudages à 3 étages on est tous dans la même pièce un seul bouge, se retourne et tout tremble.... bonne nuit !
A minuit , après avoir mis toutes mes couches sans une seule hésitation, je bois un cafecito dégeulasse une tartine à la confiture d' ananas et hop on se met en route.
Après 45 min de marche dans un sable fin (c' est horrible de marcher avec ces souliers, je me sens handicapée des pieds comme si j'avais des pieds en bois ) on arrive à la moraine, on met les crampons, je fais ça très vite j'ai peur d'avoir froid aux mains, on s'encorde, suis la dernière de cordée.
On a un bon rythme, on dépasse d'autres groupes, on se félicite on s'encourage dans toutes les langues. Le ciel est dégagé on voit au loin les lumières de Quito, la neige est dure, la pente pas trop raide, il y a du vent, mais c'est parfait pour marcher. Après 2hoo de marche on fait une pause, Georges nous offre un thé à la camomille et nous demande de ralentir le rythme sinon on arrivera trop tôt au sommet et on devra attendre le lever du jour. On adapte un rythme escargot tout le temps d'admirer les étoiles. Si escargot que tout à coup on n'avance plus, je ne comprends pas ce qui si passe on recule même, il y a de grosses bourrasques de vent, faut planter le piolet pour ne pas reculer, se mettre en boule , se protéger comme on peut de cette rafale qui n' en finit pas. Georges me demande si je veux continuer, non mais il me prend pour qui, tous les autres groupes avancent et nous on devrait rebrousser chemin....
Je vois un sexagénaire offrir un ovo choc à son guide je lui saute dessus, demande d'où il vient et surtout si je peux aussi avoir un ovo choc. C' est un suisse allemand qui m'offre un ovo choc au sommet du COTOPAXI, LE BONHEUR.
Il y a tellement de vent que je prends seulement 2 photos je préfère savourer mon choc et prendre des photos mentalement. Je suis sûre que Laurent H aurait fait la même chose vraiment trop de vent.
La descente est top, le vent est de dos, suis la première de cordée , Georges est dernier pour nous assurer, la neige est légèrement soupe, c' est tout doux pour les genoux on se laisse glisser dans une merveilleuse mer de nuage, au milieu d' immenses crevasses et d'énormes glaciers. J' admire tout ce que je n' ai pas vu à la montée on voit le cratère du volcan. J'aurais pu descendre encore des heures comme ça, c'est si bon cette sensation de haute montagne avec encore ce goût d' ovo choc... en moins de 3h on est en bas.
Le Cotopaxi , c'était pas mon plus beau sommet, j'en avais un peu marre de ce vent et surtout de marcher dans la nuit, j'étais contente de voir le lever du jour. Mais pour nos vieux jours si les genoux nous font défaut descendre des volcans c'est peut être la solution....
vendredi 2 juillet 2010
A la recherche de ANNA...
Coucou Anne,
Pendant ton voyage nous t'avons cherché un peu partout entre villes, forêts et sommets fribourgeois!! Si tu trouves où sont prises ces photos tu gagnes un choc ovo et une belle surprise made in Cour'Heureuse.
A tout bientôt .
Gros Becs
Les C'H'
vendredi 18 juin 2010
Anne au Pérou : trek dans la Cordillère Blanche
Je sens que je suis la plus motivée et entrainée ( merci les cour 'heureuses) et je serais prête à faire un treck de 7 ou 8 jours mais comme suis la seule cour'heureuse les 2 autres sont de fum'heureux nous trouvons un joli compromis grâce à Bertrand, un Genevois qui lance son agence de voyage et qui nous compose un treck selon nos demandes. En route pour 5 jours de treck dont 2 sommets à 5 500m en compagnie de Victorino. Il manque plus que le x pour être de la génération des couteaux suisse.
Victorino c'est un personnage à Huaraz, sorti de la 1ere volée des guides de Huaraz en 1982 ( sur 30 aspirants seul 5 d'entre eux ont obtenu leur diplome de guide ) formé par Camille Bournissen, le Papa de Chantal notre skieuse.
Jour 1:
On se met en marche vers les 13h30 après avoir loué : piolet, crampon , boudrier et pour moi, même des souliers de montagne. Il pèse au moins 2kg par soulier, sont super rigide, rien que de les voir je sens la cloque se pointer....
-avoir roulé une petite heure dans la quebrada (la vallée )
-avoir mangé notre petit sandwich, on a reçu un petit sachet avec choc, banane, sandwich, bonbons j'ai l'impression d'être en course d'ecole ou en marche de la cordée.
-avoir chargé nos 2 mules
La marche est facile, on monte gentiment (800m de deniv) jusqu'au camp de bas.
Beau camp au pied des montagnes et d'une petite riviere. Il fait vite froid, surtout que le vent s'est levé. A 20h00 on est dans le sac de couchage pour dormir le mieux qu'on peut!
Jour 2 :
3h30 du mat, Victorino qui a la forme dès qu'il ouvre un oeil, crie:" Anna Buen Dia, desperte, levante..."Pour moi le 1er obstacle c'est toujours de mettre les lentilles avec la lampe frontale. Ensuite il faut chausser mes superbes chaussures de montagne. Je prends l'option de mettre 2 paires de chaussettes car je n'ai que des fines.
Après un excellent petit déj, ( des oeufs brouillés à la saucisse que je vais garder sur l' estomac toute la montee ) on se met en route, malheureusement sans Sam. le pauvre il a vomi toute la nuit.
"A l'attaque" comme dit Victorino, on se met en marche sous une pluie d 'étoiles, magique! On galère tout de même un peu à trouver le sentier et avec mes souliers j'ai l'impression d'avoir des pieds de bois, sans la sensation du sol.Tête baissée, sans un mot, on marche pendant 2 grosses heures jusqu'au névé où il faut s'équiper et mettre ces fameux crampons mais avant j'enlève mes souliers pour remonter mes chaussettes qui ne font que de glisser. J'ai super froid aux mains, je n'ai pas de gants, le vent souffle. Marine me demande la sensation que ça fait quand on perd nos orteuils.. Heureusement Victorino nous fait tout.... on a qu'à se battre contre le froid.
Il est 7hoo heureuse de se remettre en marche, mais surtout heureuse de voir le soleil se pointer et quelques minutes plus tard le sentir nous réchauffer, que c'est bon.
Pour moi tout va mieux, je suis bien avec ma corde, mes crampons, Pour Marine, c'est plus difficile, elle a pas de jus, elle veut s'arrêter et nous attendre... Pour Victorino et moi il est hors de question on prend le temps mais et on arrive ensemble. J'ai adore cette montée au milieu de tout ces sommets blancs sous le soleil, une sensation de HAUTE MONTAGNE. J'ai moins aimé enlever et remettre 3 fois les crampons des années 60 .
A 9h00 pile poil on est au sommetde l'Urus, que les 3. On s'avoure cet instant et Marine laisse éclater sa joie pour son 1er 5000m !
Après avoir enlevé mes chaussures pour remonter mes chaussettes " A l'attaque " de la descente. Les derniers mètres ont été plus pénible que les derniers mètres de montée, on peut pas croire qu'on est monte par la... si raide. De nuit tout paraît plus facile.A 12h20 on est au camp de base, Sam va mieux, il peut de nouveau fumer. Marine est trop fière d'elle et moi miracle je n'ai pas de cloques.
Sieste bien méritée, et a 17hoo on émerge pour profiter des derniers rayons de soleil et surprise la soupe est prête. A 17h35 Victorino nous sert la camomille, pire que les vieux. Mais nous on est pas fatigué et on joue à UNO toute la nuit.
Lessive qui sèche au crépuscule
Jour 3:
Jour tranquille on peut faire la grasse matinée, on que 4 heures de marche jusqu'au prochain camp de base, par contre on a plus les mules, elles ne peuvent pas passer la vallée avec nous, c'est trop étroit pour elles. Du coup le muletier se transforme en porteur et porte la bouff.
Vers 14hoo on est déjà au camp de base, le temps se couvre, se gâte, il grêle, il neige, il fait super froid. On sort quasi pas de la tente, on arrive pas a dormir.
Jour 4:
3h30 debout, on se lève presque avec soulagement. On packte et on se met en route, cette fois ci la montée les 3 et la montée est plus douce, il n'y a pas de vent mais toujours les étoiles. ON voit même une étoile filante qui nous souhaite belle route.
Après 1hoo de marche, il faut déjà mettre les crampons. Nous avons droit à un superbe levé de jour et Victorino n'aime pas trop qu'on s'émeuve devant le lever de jour au lieu de s'activer avec nos crampons des années 60 qui ont de plus en plus de lacets emmêlés.
On va passer notre dernière nuit sous tente sans regret, les nuits sont plus dures et longues que les journées.
Jour 5 .
On a un triste petit dej, plus de nutella, plus d' oeufs, des saucisses dégeulasses toutes seules avec du pain dur mais un merveilleux soleil et une vue superbe. On l'apprécie ce soleil il a fait tellement froid de nouveau cette nuit, on se lézarde contre les grosses pierres au lieu de manger les saucisses à Victorino.
On redescend la Quebrada retrouvant peu a peu la végétation et les vaches et Bertrand qui nous attend avec un coca frais.
On apprécie notre douche aussi et des vêtements propres et une bonne biere et surtout un bon lit chaud-
Suis comblée de montagne et de trek, en 18 jours, j'ai marche 12 jours, j'ai dormi 2 nuits dans les bus et 10 nuits sous la tente.
Suis fatiguée mais heureuse, je vais récupérer un peu avant d 'aller explorer les volcans d'Equateur.....
Pour les Cour'Heureuses, l 'envoyée spéciale Anne Savary
mardi 15 juin 2010
Chaleur et orages au Pilatrail par Corinne
Ce dimanche matin 6 juin 2010 le ciel est au beau fixe dans le village de Véranne (800 habitants) qui accueille les 700 trailers inscrits!
Le départ est donné à 9h15, la température est déjà hot, elle avoisinera les 32°au 1er ravito. Les coureurs s’élancent ; la pente est très rapidement "pentue" mais ça ne dure guère, les portions de faux plat et de petites montées plus nettes s’enchaînent sur des portions toujours courtes. Là, il s’agit de courir, de marcher, de relancer sans relâcher. Après une jolie pente plus raide et au soleil le 1er ravito est atteint : c’est la plage ! Les nombreux coureurs (2 parcours au départ 21km et 42 km) en quête d’eau s’abreuvent et se rafraîchissent à la fontaine. Je mouille ma casquette et ma tignasse. Moi j’ai encore suffisamment d’eau dans le camel et je remplis ma gourde de 500 ml au cas où. Là c’est une très jolie portion du parcours bien raide bien intense, nous sommes à la queue leu leu dans un décor de sous bois, le sentier est fait de racines et de pierres. Je me régale de cette nature à la fois douce et sauvage.
Le parcours a été raccourci pour éviter le passage sous les Trois Dents trop dangereux, nous dévalons enfin en marchant les derniers kilomètres pour rejoindre l’arrivée ça glisse mais Priska m’a donné ses bâtons. Encore un ravito, ils sont restés jusqu’au bout, alors il faut leur faire honneur pas question de passer sans rien prendre.
Une belle expérience pour le parcours, la nature, l’accueil d’une gentillesse incroyable, et de l’expérience à engranger pour la suite de mon aventure de traileuse !
Un merci tout tout particulier à Priska pour sa présence rassurante tout au long de cette incroyable aventure.
Encore 2 photos des Trois dents : c’est rop beau ce coin !
Coureurs à l’assaut des Dents avant le déluge
dimanche 13 juin 2010
Virée dans le massif du Pilat: Cour'Heureuses en vadrouille les 4-5-6 juin.
Les forêts de petits chênes succèdent au forêt de châtaigniers qui laissent la place aux genets puis au champs de blés colorés par les bleuets.
lundi 31 mai 2010
News et photos du voyage de Anna
Pas encore prête à revenir
mardi 4 mai 2010
Anne en Bolivie
Arrivée en Bolivie par le Salar de Uyuni , un paysage plat, blanc et bleu sans horizon........ Blanc, blanc comme notre neige, mais ici c'est du sel et un ciel bleu comme on peut l'imaginer à 4000m, un bleu foncé sans nuage ! On pourrait un peu se croire dans une station de ski de fond.
Quelques kilomètres plus loin, il y a "la Laguna Verde", un lac de montagnes fréquenté par des centaines de flamants roses et dominé par un volcan encore en activité.
Arrivée à Uyuni c'est moche, une ville au milieu du désert et des poubelles, je ne fais pas vieux là-bas. Je m'en vais a Tarija trouver mon ancienne prof d'ACT qui a crée l'ecole Creciendo.
Je découvre une école qui ressemble à une petite oasis au millieu des montagnes. On joue à la corde à sauter, aux billes, à la marelle, aux balancoires, des enfants qui demandent que des câlins et de l amour. Suis si bien accueillie par toutes ces petites filles et aussi par ces volontaires Suisses romands qui me font découvrir Tarija et les Ferias qui ressemblent tellement à des Bénichons de chez nous.
Je profite du week- end pour faire le chemin des Incas dans la vallée de Suma. Je prends un bus qui m'amène à 4000m comme il pleut ce jour- la, le bus s'embourbe, s'arrête, je ne comprends pas pourquoi en fait une voiture est tombée dans le ravin. On traverse une zone de brouillard, on monte encore il pleut on va arriver de nuit,je ne descends pas du bus au bon endroit, je suis pas si confiante que ça pour ce chemin des incas finalement.
J'arrive de nuit dans le petit village de Passage, il y a 24 maisons, je dois chercher la famille de Maria et Humet c'est des amis de Thérèse et je sais que je peux aller dormir chez eux.
J' ai de la chance, je demande mon chemin à leur fils et encore une chance, aujourd'hui ils ont tué le lama du coup ils ont invité la soeur, la cousine et leurs enfants à manger le lama. On se retrouve au moins 15 dans cette cuisine à ronger un bout de viande entourée de graisse dans une assiette complétée avec du maïs. C'est là que j'avoue honteusement être végétarienne et manger que le maïs. Je peux vraiment pas !
Maria vient installer ma paillasse dans la pièce à côté, dans la même pièce où il y a la viande de lama, je dors dans une boucherie !!!!!!!!! mais suis tellement contente de ne pas être dehors bien que je serais mieux sous tente....
A 6h00 du mat, je me lève, j'ai droit à un petit déj qui ressemble au repas de la veille. A 7h00 je dis au revoir et je m 'en vais sur le chemin de l'inca, 1700m de denivellé negatif. Je pars a 4000m je surplombe toute la vallée, je marche sur de grosses pierres que les incas avaient à l'époque soigneusement arrangées. Je traverse 2 petits villages de qq maisons, je traverse des ruisseaux, je croise Andreas qui me serre chaleureusement la main et m'indique la suite de mon chemin s'inquiète de savoir si je suis "sola" me souhaite "muchas suerte" et "mucho cuidado". Rassurée d'être sur le bon chemin je continue ma descente vers la végétation et la chaleur. J'ai mal aux cuisses, aux pieds, je rêve de plat ou de montée.
Finalement j'arrive à Tarija après avoir vu une route goudronnée, lever mon pouce et passer du camion, à la voiture et au bus.
Deux heures plus tard sans rien comprendre, je me retrouve avec mes amis volontaires a une demo de Capoera et après a un anniversaire d'une Bolivienne, elle fête ces 30 ans et je crois qu'elle a fait ça 3 jours.
A Tarija, j'ai trouve des Gruyériens un peu une famille et j'aurais pu y rester je faisais du coach surfing mais la route m'attends je dois encore voir le Machu Pichu avant de rentrer.
Maintenant je suis a La Paz, la capitale la plus haute du monde, 3700m. Je me régale de marche et de couleurs..
Si les chauffeurs de bus veulent bien finir leur grève je m'en vais aller marcher vers le IIuyani, la montagne sacrée des Boliviens et ensuite je vais aller dormir sur l'Isla del Sol du lac Titi Caca.
Le Machu Pich m'attend et après je peux venir a la cabane du Mont Rose avec vous toutes.
Abrazos muy fuerte fuerte
Anna
lundi 12 avril 2010
Cabane Monte Rosa
Clin d'oeil, il y a une année nous étions au même endroit à l'arrivée de 4 jours de rando.
Les couteaux sont de rigueur, et même la corde pour s'extirper de certains passages. La Re a trouvé le décor du roman "Neige" de Maxence Fermine.
Sortis de ce dédalle de glace nous arrivons sur le plateau du glacier et... apercevons la cabane.
Une longue traversée, quelques lacets entre les crevasses puis un dernier reck bien raide et nous parvenons dans la rolls des Cabanes. Apéros, pinot, l'eau des glaciers et une belle nuit de sommeil jusqu'à "fünfi". Bon nous ne partions pas pour les 4000 alentours alors nous pu nous rendormir !!!
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Je finis d'écrire sur le blog et Anne appelle. Elle me parle de la Bolivie, de nuit dans le désert sous les étoiles et de gens qui font du ski dans les dunes...Vive les Cour'heureuses!