mardi 2 novembre 2010

Une Renée à la Verticale à Fully





BRAVO à la Re d'avoir relevé le défi du kilomètre vertical de Fully!!! Une folie en miniature après son bel exploit sur la CCC 2010.

lundi 4 octobre 2010

ZERMATT

Le WE Cour'Heureuses à zermatt s'est déroulé sous un soleil radieux...



.....Face à un Cervin Majestueux
...Et dans une ambiance super chaleureuses de jour ...comme de nuit, dans le train comme en course.


...Sarah marraine des C'H' est des nôtres, elle passera même largement à l'action sur le terrain montagnard de Zermatt.
Alexandra, Anne de retour, la Re et la Coy sont aussi de la partie.



High Points:


La Re organise la C'H' Tombola avec des lots de trail pour les plus perspicaces en matière d'Ovo,de connaissance en trail people et en souvenirs C'H'

Le samedi et sa grimpette to Hornlihütte (depuis Schwarzsee Paradise) ou presque en raison de la neige et les chausssures un peu light de quelques jeunettes....;-)

Le Pretty Woman Shopping in Zermatt..
La soirée disco-bar à la Post



Le dimanche trail (17km 1200D+) to Sunnegga et ses lacs.



Trail sens dessus dessous!!!



Les sentiers, magnifiques, des mélèzes dans toute leur splendeur et les shooting photos à la mode du japon.


La pause chez Vroni le must beautyful bar in the mountain world.










































































































mardi 28 septembre 2010

Fully Sorniot 2010: Une course à faire...et pas que pour des pommes!!!

La vidéo de Fully -Sorniot 2010 par Laurent Horvath. Des images et une lumière magnifiques.

Après un samedi pluvieux. Après avoir essuyé une pluie en venant juste avant le coude du Rhône, le col de Blai est dégagé. C'est bien le seul endroit loin à la ronde!

Le départ est donné à 9h00 alors que le soleil pointe juste derrière la Pierre Avoi. Un soleil présent tout au long du parcours entre vignes, châtaigneraies et sentiers de sous-bois.

Puis une arrivée glaciale dans un décor polaire à la cabane de Sorniot filmée par Michel.

350 coureurs, 2 Cour'Heureuses la Re et la Coy pour leur 3e participation et un immense plaisir. L'accueil incomparable des fullierains et les kilos de pommes du verger à ramener à la maison nous entraînent à revenir chaque dernier dimanche de septembre.

dimanche 12 septembre 2010

LA RE à LA CCC 2010






Une vidéo qui dit tout par elle-même. Encore Merci Laurent.

Bravo et chapeau à la Re, notre Cour'Heureuse extraordinnaire.

mercredi 14 juillet 2010

Anne et les volcans de l'Equateur: OVO CHOC AU SOMMET DU COTOPAXI

Cela fait depuis que je suis en Amérique du Sud que je souhaite absolument gravir un volcan.

Difficile de choisir, au Chili trop touristique et facile, en Bolivie, très technique et j'étais pas dans la saison. Au Pérou trop de belles montagnes à explorer avant de monter un volcan.
Arrivée en Equateur par le sud, je monte la "route des volcans " jusqu'à Quito. Je choisis de grimper le COTOPAXI à 5 894m, 2ème volcan plus haut de l' Equateur, il est encore actif et réputé pour avoir une vue sur toute la chaîne des volcans mais aussi beaucoup de neige et beaucoup de vent....
Le 22 juin ( je ne voulais pas partir le 21 juin, il y avait le match de la Suisse contre le Chili) à 9hoo tapante je suis à l' agence pour toucher mon matériel et faire connaissance avec Georges mon guide. J' ai mon propre matériel de rando mais on me prête en plus un pantalon polaire, un pantalon goretex wind stopper, des gants, une cagoule, un piolet, des crampons, un baudrier et de superbes souliers Coque très lourd violet. Catastrophe, je n' ai pas de chaussettes pour mettre la dedans, les miennes sont vraiment trop fines et rappellez vous mes histoires de chaussettes dans la Cordillère Blanche. J'appelle mon pote de dortoir qui revient de 2 mois de trek il me prête ses chaussettes sales mais ce n' est qu'un détailà mes yeux. Voila je pakte tout ça et on se met en route avec Georges, on prend Vincent en chemin, un camarade de cordée français.

Nous avons seulement 1h00 de marche jusqu' au refuge qui est à 4 800m. En fait pour moi qui viens de Banos cela me fait 3000m de dénivelé en seulement quelques heures. Je me crois bien acclimatée mais arrivée au refuge j'ai la tête qui tourne et des vertiges... suis peut être montée trop vite. Je m' hydrate un max et me concentre... A 17h00 il fait déjà très froid j'ai toutes mes couches y compris le pantalon polaire, il y a du vent, le ciel est dégagé on voit les volcans autour de nous. C est très aride je me crois un peu sur la lune.

Le refuge est très accueillant, la partie commune ressemble beaucoup à nos cabanes de montagne par contre il n' y a pas de gardien, chaque groupe utilise la cuisine on a dû monter notre nourriture, c'est très convivial, suis heureuse de retrouver cette ambiance de cabane. A 19h tout le monde va se coucher sur des espèces d'échaffaudages à 3 étages on est tous dans la même pièce un seul bouge, se retourne et tout tremble.... bonne nuit !

A minuit , après avoir mis toutes mes couches sans une seule hésitation, je bois un cafecito dégeulasse une tartine à la confiture d' ananas et hop on se met en route.
Après 45 min de marche dans un sable fin (c' est horrible de marcher avec ces souliers, je me sens handicapée des pieds comme si j'avais des pieds en bois ) on arrive à la moraine, on met les crampons, je fais ça très vite j'ai peur d'avoir froid aux mains, on s'encorde, suis la dernière de cordée.

On a un bon rythme, on dépasse d'autres groupes, on se félicite on s'encourage dans toutes les langues. Le ciel est dégagé on voit au loin les lumières de Quito, la neige est dure, la pente pas trop raide, il y a du vent, mais c'est parfait pour marcher. Après 2hoo de marche on fait une pause, Georges nous offre un thé à la camomille et nous demande de ralentir le rythme sinon on arrivera trop tôt au sommet et on devra attendre le lever du jour. On adapte un rythme escargot tout le temps d'admirer les étoiles. Si escargot que tout à coup on n'avance plus, je ne comprends pas ce qui si passe on recule même, il y a de grosses bourrasques de vent, faut planter le piolet pour ne pas reculer, se mettre en boule , se protéger comme on peut de cette rafale qui n' en finit pas. Georges me demande si je veux continuer, non mais il me prend pour qui, tous les autres groupes avancent et nous on devrait rebrousser chemin....


On marche tête baissée pendant 1 ou peut être 2 heures, les rafales se calment pour faire place au vent, cette nuit n'en finit pas, j'aimerais que le jour se lève. On s'arrête de nouveau je commence sérieusement à ronger mon frein. En fait, je pense que mes gars sont un peu court physiquement. Je les encourage, "vamos chicos", leur colle tellement aux fesses que finalement Georges me détache et je peux finir à mon rythme les quelques mètres qui me séparent du sommet. Pas si solidaire que ça la "Cour'heureuse", mais je n' ai pas choisi mes gars pour faire le sommet.

Arrivée en haut tout le monde me félicite, il est 6hoo du mat, le jour s est déjà levé; le orange vire déjà au bleu.

Je vois un sexagénaire offrir un ovo choc à son guide je lui saute dessus, demande d'où il vient et surtout si je peux aussi avoir un ovo choc. C' est un suisse allemand qui m'offre un ovo choc au sommet du COTOPAXI, LE BONHEUR.
Il y a tellement de vent que je prends seulement 2 photos je préfère savourer mon choc et prendre des photos mentalement. Je suis sûre que Laurent H aurait fait la même chose vraiment trop de vent.

La descente est top, le vent est de dos, suis la première de cordée , Georges est dernier pour nous assurer, la neige est légèrement soupe, c' est tout doux pour les genoux on se laisse glisser dans une merveilleuse mer de nuage, au milieu d' immenses crevasses et d'énormes glaciers. J' admire tout ce que je n' ai pas vu à la montée on voit le cratère du volcan. J'aurais pu descendre encore des heures comme ça, c'est si bon cette sensation de haute montagne avec encore ce goût d' ovo choc... en moins de 3h on est en bas.

Le cratère

Le Cotopaxi , c'était pas mon plus beau sommet, j'en avais un peu marre de ce vent et surtout de marcher dans la nuit, j'étais contente de voir le lever du jour. Mais pour nos vieux jours si les genoux nous font défaut descendre des volcans c'est peut être la solution....
Par l'envoyée spéciale des Cour'heureuses en Equateur.
Anne Savary

vendredi 2 juillet 2010

A la recherche de ANNA...

Coucou Anne,

Pendant ton voyage nous t'avons cherché un peu partout entre villes, forêts et sommets fribourgeois!! Si tu trouves où sont prises ces photos tu gagnes un choc ovo et une belle surprise made in Cour'Heureuse.










A tout bientôt .
Gros Becs

Les C'H'

vendredi 18 juin 2010

Anne au Pérou : trek dans la Cordillère Blanche


L'Ishinka



Hola , apres avoir dit au revoir aux petits Incas et aux immenses escaliers, j'ai fait un saut de puce à Lima, histoire de rejoindre Sam et Marine et nous voilà repartis ensemble pour Huaraz, le village au pied de la Cordillère Blanche (elle s'étend sur 180km avec 35 cimes à 6000m). Ce village est un vrai chantier, il a été complètement détruit par un tremblement de terre en 1970.
Pas facile de choisir un treck ici, il y a tellement à faire, la Cordillère Blanche compte 22 sommets à plus de 6000m un paradis pour les trekeurs et escaladeurs. Nous sommes super bien acclimatés mais nous avons tous un niveau différent et déjà quelque jous de marche et de camping dans le dos.
Je sens que je suis la plus motivée et entrainée ( merci les cour 'heureuses) et je serais prête à faire un treck de 7 ou 8 jours mais comme suis la seule cour'heureuse les 2 autres sont de fum'heureux nous trouvons un joli compromis grâce à Bertrand, un Genevois qui lance son agence de voyage et qui nous compose un treck selon nos demandes. En route pour 5 jours de treck dont 2 sommets à 5 500m en compagnie de Victorino. Il manque plus que le x pour être de la génération des couteaux suisse.


Victorino c'est un personnage à Huaraz, sorti de la 1ere volée des guides de Huaraz en 1982 ( sur 30 aspirants seul 5 d'entre eux ont obtenu leur diplome de guide ) formé par Camille Bournissen, le Papa de Chantal notre skieuse.


Il connaît tous les sommets, toutes les plantes, tous les bons plans, les autres dans la cordillère l' appelle PROF a vu evoluer le materiel technique mais a préféré garder le sien d origine.....

Jour 1:

On se met en marche vers les 13h30 après avoir loué : piolet, crampon , boudrier et pour moi, même des souliers de montagne. Il pèse au moins 2kg par soulier, sont super rigide, rien que de les voir je sens la cloque se pointer....
-avoir roulé une petite heure dans la quebrada (la vallée )
-avoir mangé notre petit sandwich, on a reçu un petit sachet avec choc, banane, sandwich, bonbons j'ai l'impression d'être en course d'ecole ou en marche de la cordée.
-avoir chargé nos 2 mules

La marche est facile, on monte gentiment (800m de deniv) jusqu'au camp de bas.
Beau camp au pied des montagnes et d'une petite riviere. Il fait vite froid, surtout que le vent s'est levé. A 20h00 on est dans le sac de couchage pour dormir le mieux qu'on peut!


Jour 2 :
3h30 du mat, Victorino qui a la forme dès qu'il ouvre un oeil, crie:" Anna Buen Dia, desperte, levante..."Pour moi le 1er obstacle c'est toujours de mettre les lentilles avec la lampe frontale. Ensuite il faut chausser mes superbes chaussures de montagne. Je prends l'option de mettre 2 paires de chaussettes car je n'ai que des fines.
Après un excellent petit déj, ( des oeufs brouillés à la saucisse que je vais garder sur l' estomac toute la montee ) on se met en route, malheureusement sans Sam. le pauvre il a vomi toute la nuit.

"A l'attaque" comme dit Victorino, on se met en marche sous une pluie d 'étoiles, magique! On galère tout de même un peu à trouver le sentier et avec mes souliers j'ai l'impression d'avoir des pieds de bois, sans la sensation du sol.Tête baissée, sans un mot, on marche pendant 2 grosses heures jusqu'au névé où il faut s'équiper et mettre ces fameux crampons mais avant j'enlève mes souliers pour remonter mes chaussettes qui ne font que de glisser. J'ai super froid aux mains, je n'ai pas de gants, le vent souffle. Marine me demande la sensation que ça fait quand on perd nos orteuils.. Heureusement Victorino nous fait tout.... on a qu'à se battre contre le froid.
Il est 7hoo heureuse de se remettre en marche, mais surtout heureuse de voir le soleil se pointer et quelques minutes plus tard le sentir nous réchauffer, que c'est bon.

Pour moi tout va mieux, je suis bien avec ma corde, mes crampons, Pour Marine, c'est plus difficile, elle a pas de jus, elle veut s'arrêter et nous attendre... Pour Victorino et moi il est hors de question on prend le temps mais et on arrive ensemble. J'ai adore cette montée au milieu de tout ces sommets blancs sous le soleil, une sensation de HAUTE MONTAGNE. J'ai moins aimé enlever et remettre 3 fois les crampons des années 60 .
A 9h00 pile poil on est au sommetde l'Urus, que les 3. On s'avoure cet instant et Marine laisse éclater sa joie pour son 1er 5000m !

Après avoir enlevé mes chaussures pour remonter mes chaussettes " A l'attaque " de la descente. Les derniers mètres ont été plus pénible que les derniers mètres de montée, on peut pas croire qu'on est monte par la... si raide. De nuit tout paraît plus facile.A 12h20 on est au camp de base, Sam va mieux, il peut de nouveau fumer. Marine est trop fière d'elle et moi miracle je n'ai pas de cloques.
Sieste bien méritée, et a 17hoo on émerge pour profiter des derniers rayons de soleil et surprise la soupe est prête. A 17h35 Victorino nous sert la camomille, pire que les vieux. Mais nous on est pas fatigué et on joue à UNO toute la nuit.



Lessive qui sèche au crépuscule


Jour 3:
Jour tranquille on peut faire la grasse matinée, on que 4 heures de marche jusqu'au prochain camp de base, par contre on a plus les mules, elles ne peuvent pas passer la vallée avec nous, c'est trop étroit pour elles. Du coup le muletier se transforme en porteur et porte la bouff.
Vers 14hoo on est déjà au camp de base, le temps se couvre, se gâte, il grêle, il neige, il fait super froid. On sort quasi pas de la tente, on arrive pas a dormir.





Jour 4:
3h30 debout, on se lève presque avec soulagement. On packte et on se met en route, cette fois ci la montée les 3 et la montée est plus douce, il n'y a pas de vent mais toujours les étoiles. ON voit même une étoile filante qui nous souhaite belle route.
Après 1hoo de marche, il faut déjà mettre les crampons. Nous avons droit à un superbe levé de jour et Victorino n'aime pas trop qu'on s'émeuve devant le lever de jour au lieu de s'activer avec nos crampons des années 60 qui ont de plus en plus de lacets emmêlés.



Nous faisons une belle cordee de 5, personne ne marche sur la corde, la pente est douce, la neige dure ,la vie est belle.

Victorino est un peu déçu que nous ne soyons pas les 1 er en haut de l'Ishinca mais moi pas, nous sommes accueillis par 5 magnifiques Espagnol, j'ai bien regarde il y avait pas Kilian....
La descente est agreable tant qu'on est sur la neige, sitôt qu'on a enlevé les crampons, c'est l'horreur, il n'a pas de chemin, on fait 1200m de dénivelé dans un espèce de rocaille et ensuite paturage plein de trous.....
On va passer notre dernière nuit sous tente sans regret, les nuits sont plus dures et longues que les journées.





Jour 5 .
On a un triste petit dej, plus de nutella, plus d' oeufs, des saucisses dégeulasses toutes seules avec du pain dur mais un merveilleux soleil et une vue superbe. On l'apprécie ce soleil il a fait tellement froid de nouveau cette nuit, on se lézarde contre les grosses pierres au lieu de manger les saucisses à Victorino.
On redescend la Quebrada retrouvant peu a peu la végétation et les vaches et Bertrand qui nous attend avec un coca frais.
On apprécie notre douche aussi et des vêtements propres et une bonne biere et surtout un bon lit chaud-

Suis comblée de montagne et de trek, en 18 jours, j'ai marche 12 jours, j'ai dormi 2 nuits dans les bus et 10 nuits sous la tente.
Suis fatiguée mais heureuse, je vais récupérer un peu avant d 'aller explorer les volcans d'Equateur.....

Pour les Cour'Heureuses, l 'envoyée spéciale Anne Savary




mardi 15 juin 2010

Chaleur et orages au Pilatrail par Corinne

Le parc régional du Pilat c’est la porte d’entrée vers le sud, la Corse en plus vert. Une région préservée, authentique avec des habitants adorables! Le massif du Pilat se situe entre Lyon et St Etienne. Des chênes, des châtaigniers, des genets, une nature intacte, des montagnes bien rondes (témoins des activités volcaniques), quelque fois plus pointues dirigées vers le ciel composent le paysage.





Ce dimanche matin 6 juin 2010 le ciel est au beau fixe dans le village de Véranne (800 habitants) qui accueille les 700 trailers inscrits!


Le départ est donné à 9h15, la température est déjà hot, elle avoisinera les 32°au 1er ravito. Les coureurs s’élancent ; la pente est très rapidement "pentue" mais ça ne dure guère, les portions de faux plat et de petites montées plus nettes s’enchaînent sur des portions toujours courtes. Là, il s’agit de courir, de marcher, de relancer sans relâcher. Après une jolie pente plus raide et au soleil le 1er ravito est atteint : c’est la plage ! Les nombreux coureurs (2 parcours au départ 21km et 42 km) en quête d’eau s’abreuvent et se rafraîchissent à la fontaine. Je mouille ma casquette et ma tignasse. Moi j’ai encore suffisamment d’eau dans le camel et je remplis ma gourde de 500 ml au cas où. Là c’est une très jolie portion du parcours bien raide bien intense, nous sommes à la queue leu leu dans un décor de sous bois, le sentier est fait de racines et de pierres. Je me régale de cette nature à la fois douce et sauvage.




Les fameux amas de pierres du Pilat " les chirat " donnent la touche régionale à ce tracé.




A la chapelle St Sabin le paysage s’ouvre sur la plaine. 1ere belle descente tout va bien, l’air est un peu plus frais un léger courant se lève.





Plus haut encore, au Gratteau le paysage est sublime : nous faisons face aux fameuses Trois Dents, elles nous font un clin d’œil et nous attendent pour la fin du parcours

Avant d’aller les saluer, il s’agit d’effectuer 10km plus ou moins plat et moins et surtout peu motivant pour moi sur un chemin forestier, c’est long pour arriver au ravito des (que) 23,5km. J’ai vraiment pas de vitesse au plat et pas l’envie d’ailleurs…

Le ravito est sympa, mais plus d’eau plate, c’est pas grave, j’ai encore tout ce qui me faut sur moi et je prends de l’eau gazeuse. Je ne m’arrête pas trop. Je repars et là je croise un trio de coureur de la région lyonnaise l’un d’eux a des crampes s’accroche encouragé par ses potes : bravo !



Le sentier regagne le dénivelé perdu et atteint le point culminant du massif : le crêt de la Perdrix 1432m. Comme au Grand col Ferret il y a une pierre ronde d’orientation. D’ailleurs, par temps clair, on y voit le Mont Blanc et les Alpes. C’est beau : un magnifique dégagement. Le tracé suit la crête, MAGNIFIQUE, les balises sont très présentes : il paraît que l’an dernier il y avait du brouillard et l’organisation ne laisse rien au hasard. A ce moment ça se gâte : la pluie arrive, est-ce qu’elle va passer sur nos têtes ou filer plus loin ? Mes genoux donnent des signent de fatigue. En fait tous les signes se confirment sous l’antenne de l’Oeillon le tonnerre gronde, la pluie s’abat sur nous, et mes genoux ne veulent plus. Courir je peux plus. C’est la même douleur qu’à la fin du TVSB et lors de l’UMT. Des coureurs me croisent : moi j’arrête dans ces conditions, dit l’un d’entre eux, ça, ça aide pas. Puis d’autres me disent : ça va faut aller jusqu’au bout. Le parcours nous fait contourner tout l’Oeillon c’est ben long. La douche sur cette presque fin de parcours est tropicale, après la chaleur du début de course ça va. Le sentier devient ruisseau. La moindre descente un toboggan. Je m’inquiète pour mon amie Priska qui est censée m’attendre sous les 3 Dents. C’est pas franchement un endroit sûr en cas d’orage. La pluie se calme je l’appelle, après avoir passé l’orage sous un rocher elle est retournée au ravito juste avant. Ça m’aide à continuer. ENFIN le kilomètre 33, dégoulinante je reprends des forces et après un bon quart d’heure je repars avec Priska et le serre-fil qui est arrivé entre temps !



Le parcours a été raccourci pour éviter le passage sous les Trois Dents trop dangereux, nous dévalons enfin en marchant les derniers kilomètres pour rejoindre l’arrivée ça glisse mais Priska m’a donné ses bâtons. Encore un ravito, ils sont restés jusqu’au bout, alors il faut leur faire honneur pas question de passer sans rien prendre.




La pluie cesse et un rayon de soleil se faufile entre les nuages. A l’arrivée, après 7h00 de course, les membres du club m’ovationnent. Pas d’encombrement à la douche !! Plus qu’à aller manger la paëlla et monter sur le podium chercher le magnifique bouquet et le jus de pomme prévu pour le ou la Dernier/e. Je ne me défile pas j’assume et sacrifie au traditionnel discours.

Grand bravo et remerciements aux organisateurs les 50 membres du Jogging Club de Véranne et à leurs bénévoles qui ont montré toute leur qualité tant dans l’accueil convivial et chaleureux que dans leur rapidité de décision en lien avec les conditions météo.
Une belle expérience pour le parcours, la nature, l’accueil d’une gentillesse incroyable, et de l’expérience à engranger pour la suite de mon aventure de traileuse !

Un merci tout tout particulier à Priska pour sa présence rassurante tout au long de cette incroyable aventure.


































































































































Encore 2 photos des Trois dents : c’est rop beau ce coin !



























































































Coureurs à l’assaut des Dents avant le déluge

dimanche 13 juin 2010

Virée dans le massif du Pilat: Cour'Heureuses en vadrouille les 4-5-6 juin.


Le Jardin du truchet ancienne soierie de Pélussin

A Pélussin, village de 2000 habitants au Sud de Lyon dans le département de la Loire, Priska et Corine ont trouvé gîte à la Chambre d'Hôte du Jardin du Truchet pour ce we de Fête Dieu. Objectif du we se reposer, se dépayser, se balader et effectuer le Pilatrail pour Corinne...

La chambre d'hôte est un écrin de douceur en pleine campagne: tout y est bio bio bio et bon et beau. L'accueil chaleureux, le 1er soir nos hôtes nous attendent alors que les multiples bouchons nous ont beaucoup retardées. Le repas, un régal: salade fleurie, gigot, et petites rattes confites le tout arrosé au final à la framboise locale!
Le lendemain, après une nuit dans les draps "ardelaine" (à lalaine des moutons d'Ardèche), nous dévalisons la Ferme du Pilat et ses produits du terroir. Après avoir choisi les délices du pic-nic, nous partons à l'aventure. Nous commençons par suivre des rubalises



Puis l'envie de fraîcheur nous appelle au bord d'un ruisseau glougloutant.


Nous poursuivons notre épopée instinctive et arrrivons dans le hameau de Chamaillet. Les maisons du Pilat sont toute de pierre ocre dans les jaunes, le paysage verdoyant et fleuri.

Les forêts de petits chênes succèdent au forêt de châtaigniers qui laissent la place aux genets puis au champs de blés colorés par les bleuets.





Land'Art sur la mousse à l'heure de la sieste à l'ombre des chênes


Tout cela sous le regard des Trois Dents, trois sommets du Pilat qui nous lorgnent et que nous retrouverons le lendemain sur le parcours du Pilatrail.








lundi 31 mai 2010

News et photos du voyage de Anna


Pas encore prête à revenir

Voilà après la magie du Machu Pichu entrevu au petit matin (5h00) billet numéro 29 en main avant que les 4000 personnes arrivées en bus n'envahissent le site, Anna retrouve Cuzco. Une ville qu'elle adore, ruelles sympa, ambiance, et...douches chaudes!!! Cette nuit elle embarque dans un bus pour Lima 23h00 plus tard . Un nouveau trek l'attend dans la Cordillières Blanches. Lors de la montée vers le Machu Pichu, elle a réalisé 92 km et plus de 5000m de D+ à une altitude de 3500m en 5 jours avec son sac de 60lt. La grande forme!


Encore trop de choses à voir et à vivre!!



Avant ce nouveau départ, elle a envoyé quelques photos de ses aventures au Salar des Uyuni.

mardi 4 mai 2010

Anne en Bolivie



Bolivie, pays des contrastes !


Arrivée en Bolivie par le Salar de Uyuni , un paysage plat, blanc et bleu sans horizon........ Blanc, blanc comme notre neige, mais ici c'est du sel et un ciel bleu comme on peut l'imaginer à 4000m, un bleu foncé sans nuage ! On pourrait un peu se croire dans une station de ski de fond.




Quelques kilomètres plus loin, il y a "la Laguna Verde", un lac de montagnes fréquenté par des centaines de flamants roses et dominé par un volcan encore en activité.
Je vous laisse imaginer le contraste des couleurs et quelques kilomètres encore plus loin des geisers fument, bouillent, puent on dirait que la terre est en colère.




Arrivée à Uyuni c'est moche, une ville au milieu du désert et des poubelles, je ne fais pas vieux là-bas. Je m'en vais a Tarija trouver mon ancienne prof d'ACT qui a crée l'ecole Creciendo.
Je découvre une école qui ressemble à une petite oasis au millieu des montagnes. On joue à la corde à sauter, aux billes, à la marelle, aux balancoires, des enfants qui demandent que des câlins et de l amour. Suis si bien accueillie par toutes ces petites filles et aussi par ces volontaires Suisses romands qui me font découvrir Tarija et les Ferias qui ressemblent tellement à des Bénichons de chez nous.
Je profite du week- end pour faire le chemin des Incas dans la vallée de Suma. Je prends un bus qui m'amène à 4000m comme il pleut ce jour- la, le bus s'embourbe, s'arrête, je ne comprends pas pourquoi en fait une voiture est tombée dans le ravin. On traverse une zone de brouillard, on monte encore il pleut on va arriver de nuit,je ne descends pas du bus au bon endroit, je suis pas si confiante que ça pour ce chemin des incas finalement.
J'arrive de nuit dans le petit village de Passage, il y a 24 maisons, je dois chercher la famille de Maria et Humet c'est des amis de Thérèse et je sais que je peux aller dormir chez eux.
J' ai de la chance, je demande mon chemin à leur fils et encore une chance, aujourd'hui ils ont tué le lama du coup ils ont invité la soeur, la cousine et leurs enfants à manger le lama. On se retrouve au moins 15 dans cette cuisine à ronger un bout de viande entourée de graisse dans une assiette complétée avec du maïs. C'est là que j'avoue honteusement être végétarienne et manger que le maïs. Je peux vraiment pas !
Maria vient installer ma paillasse dans la pièce à côté, dans la même pièce où il y a la viande de lama, je dors dans une boucherie !!!!!!!!! mais suis tellement contente de ne pas être dehors bien que je serais mieux sous tente....
A 6h00 du mat, je me lève, j'ai droit à un petit déj qui ressemble au repas de la veille. A 7h00 je dis au revoir et je m 'en vais sur le chemin de l'inca, 1700m de denivellé negatif. Je pars a 4000m je surplombe toute la vallée, je marche sur de grosses pierres que les incas avaient à l'époque soigneusement arrangées. Je traverse 2 petits villages de qq maisons, je traverse des ruisseaux, je croise Andreas qui me serre chaleureusement la main et m'indique la suite de mon chemin s'inquiète de savoir si je suis "sola" me souhaite "muchas suerte" et "mucho cuidado". Rassurée d'être sur le bon chemin je continue ma descente vers la végétation et la chaleur. J'ai mal aux cuisses, aux pieds, je rêve de plat ou de montée.
Finalement j'arrive à Tarija après avoir vu une route goudronnée, lever mon pouce et passer du camion, à la voiture et au bus.
Deux heures plus tard sans rien comprendre, je me retrouve avec mes amis volontaires a une demo de Capoera et après a un anniversaire d'une Bolivienne, elle fête ces 30 ans et je crois qu'elle a fait ça 3 jours.


A Tarija, j'ai trouve des Gruyériens un peu une famille et j'aurais pu y rester je faisais du coach surfing mais la route m'attends je dois encore voir le Machu Pichu avant de rentrer.


Je m'en vais vers Potossi visiter le cerro Rico qui possède encore des mines d'argent qu'on exploite. Quelle chance avons nous d'être des cour'heureuses et non des min'heureuses.........





Maintenant je suis a La Paz, la capitale la plus haute du monde, 3700m. Je me régale de marche et de couleurs..
Si les chauffeurs de bus veulent bien finir leur grève je m'en vais aller marcher vers le IIuyani, la montagne sacrée des Boliviens et ensuite je vais aller dormir sur l'Isla del Sol du lac Titi Caca.
Le Machu Pich m'attend et après je peux venir a la cabane du Mont Rose avec vous toutes.
Abrazos muy fuerte fuerte


Anna





lundi 12 avril 2010

Cabane Monte Rosa

Pendant qu'Anne continue son périple aux antipodes, les Cour'Heureuses ont profité des vacances de Pâques pour faire un périple dans un décor alpin qui ressemblaient aux glaces Antarctiques en miniatures. Magnifique, merci à notre super guide Laurent de nous avoir emmenées dans ce paradis blanc un rêve de Cour'heureuses s'est réalisé. On y reviendra avec toi Anne!


Zermatt(1600m)-Cabane Monte Rosa(2795m)
par le Gornergletscher un air d'antarctique miniature


Les We se succèdent mais la météo nous a obligé à reporter la rando à la cabane Monte Rosa. Ce lundi 5 avril, après une fin de semaine agitée ( vent, neige) le ciel se dégage. Confortablement installés dans le train qui remonte la vallée de Zermatt depuis Viège nous (Laurent , la Re, la Coy) observons les derniers nuages encore accrochés sur les crêtes des cimes se déchirer sous l'effet du vent du sud encore puissant.

Clin d'oeil, il y a une année nous étions au même endroit à l'arrivée de 4 jours de rando.



A 9h30 nous avons rdv avec le plus beau caillou du monde, nous chaussons les skis et prenons les photos.

La journée commence en bordure de pistes de skis, l'itinéraire est connu de Laurent qui l'a fait voilà 6 ans et à la descente. Il nous faut chercher le passage vers le glacier.



Initiation à la boussole, la Re tout zasimut




Après plusieurs arrêts histoire d'enlever une couche, d'en remettre une autre, de demander notre chemin ou de prendre une photo nous trouvons les traces (Merci les randonneurs qui descendaient déjà) qui mènent au goulet, porte d'entrée sur le Gorner gletscher. Après tout cela, le déjeuner nous semble bien loin et il nous faut re faire une pause pic-nic. Ici plus de bruit de remontée mécanique. Le temps s'arrête.




Quelques forces reprises, nous poursuivons la route car le fameux goulet n'est pas franchi: là la vallée se rétrécit, nous apercevons la rivière, il nous faut monter sur des planches, puis passer sur des passerelles de neige qui ne donnent pas le droit à l'erreur sous peine de se retrouver dans le torrent glacé... C'est ce qui arrive à une malheureuse skieuse.




Nous avons fait à peine la moitié du chemin le pays des Glaces s'ouvrent à nous: l'Antarctique suisse.




Des grottes gigantesques des dunes de glace d'une bonne dizaine de mètres, un chemin qui se faufile entre les parois enneigées.







Les couteaux sont de rigueur, et même la corde pour s'extirper de certains passages. La Re a trouvé le décor du roman "Neige" de Maxence Fermine.





Sortis de ce dédalle de glace nous arrivons sur le plateau du glacier et... apercevons la cabane.


Une longue traversée, quelques lacets entre les crevasses puis un dernier reck bien raide et nous parvenons dans la rolls des Cabanes. Apéros, pinot, l'eau des glaciers et une belle nuit de sommeil jusqu'à "fünfi". Bon nous ne partions pas pour les 4000 alentours alors nous pu nous rendormir !!!








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Je finis d'écrire sur le blog et Anne appelle. Elle me parle de la Bolivie, de nuit dans le désert sous les étoiles et de gens qui font du ski dans les dunes...Vive les Cour'heureuses!